Mon parcours pro !


Jeudi 24 mai 2012,

 

Plusieurs fois j’ai trouvé un boulot, plusieurs fois j’ai trouvé un boulot plus ou moins sympa…

 

Après plusieurs petits boulots d’été… J’ai trouvé à 22 ans mon premier emploi en intérim, je bossais au CE d’une entreprise, j’étais donc dans le loisir, la billetterie, l’organisation de l’arbre de Noël pour les enfants des agents, j’avais un bon contact avec les personnes, je me sentais à l’aise malgré mes 22 ans, j’étais autonome, puisque j’étais toute seule pour gérer ce service. La direction contente de mon travail avait prévu de me garder… Mais après quelques mois d’intérim, j’ai su que le poste que j’occupais allait disparaître complètement, plus de CE ! Voilà donc mon premier licenciement…

 

Deux mois après, je trouve un autre emploi, dans une clinique de laser esthétique. Je suis à l’accueil, je reçois les patients pour de l’épilation, cicatrice, rides, etc... Je fais la prise de rendez-vous, l’encaissement et du papotage, je leur fais passer le temps des nombreuses heures de retard en discutant. Je rencontre des tas de personnes tellement différentes que je finis par aimer ce que je fais, même si le boulot en lui-même n’est pas passionnant. Le temps passe et peu à peu je me retrouve en cabine pour faire les soins, moi qui détestais toucher les gens, là je suis au cœur de l’intime des personnes ! Et puis un beau jour d’Août en rentrant de vacances, je trouve porte close, la serrure avait été changé… Durant 6 mois j’étais salariée mais sans emploi…allez comprendre ! C’était un licenciement économique…deuxième licenciement…

 

Pour l’été je trouve un boulot dans un magasin, je suis conseillère de vente en appareil photo. Je suis contente car c’est ma période où je ne sors uniquement pour faire des photos. J’apprends très vite les caractéristiques des autres appareils jusqu’au plus haut de gamme, pour pouvoir renseigner au mieux les clients. Je fais mes 2 mois saisonniers, on me propose un CDI.

Et là dilemme… j’ai la possibilité de bosser en tant que graphiste à une condition que j’apprenne assez rapidement à communiquer en Langue des Signes. 15 jours de formation intensive avec un CDI si j’arrive à mener à bien mon entretien avec le directeur… qui est sourd. 15 jours plus tard, c’est gagné ! Je suis aux anges ! Ma passion et mon boulot dans un milieu que je ne connais pas mais que j’aime ! Après quelques années, liquidation judiciaire, troisième licenciement…

 

Je bondis aussitôt sur l’occasion de créer mon emploi, je me déclare donc infographiste ! Pas facile le côté administratif, la gestion du devis, des rendez-vous avec les clients, la création, la facturation, mais pendant quelques années, j’ai du boulot… puis des enfants et plus de clients. Là je me dis je fais quoi ? Je pars sur autre chose ou je me bats dans les sables mouvants. Je n’arrive pas à trouver de clients. Mais j’ai des demandes pour faire des photos… Je réalise donc les projets photos.

 

J’ai envie de bosser, de voir du monde, je trouve alors un poste de caissière pour un magasin de bricolage. Ce métier était un métier qui me faisait peur, la caisse, les clients… Et puis après quelques jours de stress, j’apprivoise la caisse et le contact avec les clients me plaît, je fais de belles rencontres, j’aime ce contact rapide et éphémère et parfois très profond. Après quelques mois, et quelques discussions avec ma hiérarchie avec laquelle je ne suis pas d’accord, mon CDD n’est pas renouvelé…

 

Alors je me cherche, quel projet faire, dans quelle direction aller. J’aime beaucoup de chose, je m’adapte toujours, mais j’ai bientôt 36 ans, les années ont passé et j’en ai marre de repartir toujours à zéro, même si c’est une continuité, c’est un départ avec une arrivée toujours trop vite. Cette fois ci, si j’y vais c’est pour la dernière fois… Si cela ne marche pas j’essaierai alors de trouver un boulot tranquille dans un coin à côté d’un radiateur, sans me poser de question. Après tous ces licenciements, je me lance en tant que photographe, avec aussi ma sensibilité pour le graphisme. J’ai eu mon premier appareil photo à 14 ans.

 

Depuis toujours, je suis la préposée aux photos. Il y a toujours dans une famille une personne qui fait les photos, ceux qui les font le savent… Je me retrouve tout à fait dans ce que je propose, puisque adolescente, je dédramatisais déjà le fait que les beautés des magazines étaient retouchées, que nous adolescentes, on pouvait avec un peu de maquillage, coiffé et habillé être bien plus jolie que les adolescentes que nous étions dans nos fringues trop grandes (à l’époque).

 

J’ai toujours essayé de rassurer mes copines qu’elles pouvaient êtres celles qu’elles admiraient…

 

Quand je dis « redonnez confiance à votre beauté physique », c’est qu’un jour on s’est trouvé belle, ne serait-ce qu’un instant… Et que cet instant on peut l’immortaliser sur des photos…

Pas facile de paraître pleine d’élégance et de féminité entre, tenir la maison, s’occuper des enfants, faire les courses… On ne trouve jamais le temps pour soi, et pourtant il faut le prendre ! A ce jour j’ai commencé mon activité depuis quelques jours seulement et j’aime ce que je fais ! En espérant que j’irai cette fois-ci jusqu’à la retraite !